un dossier sur CC signalé par le réseau
des EPN
http://www.epn-ressources.be/dossier-licences-creative-commons
marie pierre Thomas a écrit :
FE3016C7-CF18-4BB6-BCC6-1605F6E28484 AT gmail.com"
type="cite">
Thèmes du jour :
1. Re: Contenu du digest. / oeuvre écrite. (marie pierre Thomas)
2. Re: Contenu du digest. / oeuvre écrite. (Pierre)
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Message: 1
Date: Wed, 20 May 2009 00:14:04 +0200
From: marie pierre Thomas <mariepierre.thomas AT gmail.com>
Subject: Re: [cc-fr] Contenu du digest. / oeuvre écrite.
To: cc-fr AT lists.ibiblio.org
Message-ID: 50BAFC91-157F-43C3-A89F-1071479DE360 AT gmail.com"><50BAFC91-157F-43C3-A89F-1071479DE360 AT gmail.com>
Content-Type: text/plain; charset=ISO-8859-1; format=flowed; delsp=yes
Bonjour à tous,
Tout d'abord merci pour vos réponses.
Avant de revenir vers vous, j'ai tenté de me familiariser avec les
licences creatives commons. Et il en ressort ceci : Il faut donc, si
je comprends bien, avoir un site/blog sur lequel publier pour être
protégé ? Si oui, puis-je avoir un site/blog protégé par les créatives
commons mais sur lequel je publie sous un pseudo ?
Par ailleurs, si j'écris un livre, que je le publie sur un site ou
blog (sous mon nom)
vous me dites :
En revanche, vous pouvez offrir aux gens la possibilité de vous
payer,
que ce soit sous forme de donations pures et simples, de
souscriptions
pour financer vos futures productions, ou pour obtenir en retour un
"quelque chose" de plus : une version avec des bonus, commander un
exemplaire imprimé sur papier (les éditions ILV font ça très bien),
Késako les éditions ILV ? Pouvez-vous développer ou me donner un
lien ?
Là où les biens culturels distribués de façon classiques placent le
public dans une position passive de consommateur (par le biais d'une
transaction bête-et-méchante de type "pas de sous, pas de
chocolat"),
les licences alternatives en font un acteur, impliqué directement
dans
la relation avec l'auteur. C'est un modèle novateur et déroutant,
mais
qui est à même de s'affermir sur l'enthousiasme de votre public (le
succès de projets tels que FramaBook ou OpenMovie en témoigne).
FramaBook = ILV ?
De plus, supprimer bien des intermédiaires (éditeur, sociétés de
gestion de droits etc.) peut s'avérer intéressant pour l'auteur.
D'avance merci pour vos réponses éclairés.
Cordialement,
Marie-Pierre Thomas
Thèmes du jour :
1. Re: Licence Creative commons (Sylvain Naudin)
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Message: 1
Date: Sun, 17 May 2009 13:16:19 +0200
From: Sylvain Naudin <velcs.info AT gmail.com>
Subject: Re: [cc-fr] Licence Creative commons
To: Creative Commons France <cc-fr AT lists.ibiblio.org>
Message-ID:
fb6df4600905170416l6839ad8aib69b23d8ab95936d AT mail.gmail.com"><fb6df4600905170416l6839ad8aib69b23d8ab95936d AT mail.gmail.com>
Content-Type: text/plain; charset="iso-8859-1"
Le 13 mai 2009 18:01, Valentin Villenave <v.villenave AT gmail.com> a
écrit :
Le 13 mai 2009 17:11, marie pierre Thomas
<mariepierre.thomas AT gmail.com> a écrit :
Voilà j'ai bien compris (je suis scénariste) l'idée grâce au schéma
(BD) de la licence CC.
Bonjour,
Je dois vous inviter à faire attention à la diversité des licences
Creative Commons : il en existe plusieurs, qui n'ont pas les mêmes
clauses ni les mêmes implications.
http://fr.creativecommons.org/contrats.htm
J'ai l'impression, de loin (je suis très béotienne en la matière)
qu'il ne s'agit chaque fois que de contrats gratuits.
La gratuité est une partie de la problématique des licences CC.
(Au passage : placer une oeuvre sous une licence Creative Commons
est,
naturellement, totalement gratuit -- nul besoin, par exemple, de
cotiser ou de s'inscrire où que ce soit.)
Une fois distribuée, l'oeuvre se voit munie de certaines libertés
mais
également de plusieurs restrictions précises (ainsi, par exemple,
nul
ne peut s'en attribuer la paternité, ou s'abstenir de mentionner le
nom de l'auteur).
Je fais une oeuvre (un scénario par exemple) et je la place sous
licence CC de façon gratuite. Je ne peux pas dire qu'il faut payer
pour voir... ?
Réponse rapide : non.
Réponse développée : vous pouvez vendre cette oeuvre, mais vous
n'aurez pas la possibilité (comme dans le circuit traditionnel) de
_subordonner_ l'accès à cette oeuvre à un paiement.
Tout simplement parce que les licences Creative Commons rendent les
oeuvres redistribuables à volonté : ainsi quelqu'un à qui vous
l'auriez vendue serait pleinement autorisé à la distribuer
gratuitement, à ses amis ou sur Internet. En d'autres termes, si
vous
n'offrez pas d'accès gratuit, quelqu'un d'autre s'en chargera (et je
vous le souhaite, car cela montrera que votre oeuvre intéresse le
public).
(Notez que, même en choisissant une licence très restrictive qui
interdit les usages commerciaux, vous êtes toujours libre en tant
qu'auteur, de vendre votre oeuvre à qui le veut.)
En revanche, vous pouvez offrir aux gens la possibilité de vous
payer,
que ce soit sous forme de donations pures et simples, de
souscriptions
pour financer vos futures productions, ou pour obtenir en retour un
"quelque chose" de plus : une version avec des bonus, commander un
exemplaire imprimé sur papier (les éditions ILV font ça très bien),
une dédicace ou que sais-je.
Là où les biens culturels distribués de façon classiques placent le
public dans une position passive de consommateur (par le biais d'une
transaction bête-et-méchante de type "pas de sous, pas de
chocolat"),
les licences alternatives en font un acteur, impliqué directement
dans
la relation avec l'auteur. C'est un modèle novateur et déroutant,
mais
qui est à même de s'affermir sur l'enthousiasme de votre public (le
succès de projets tels que FramaBook ou OpenMovie en témoigne).
De plus, supprimer bien des intermédiaires (éditeur, sociétés de
gestion de droits etc.) peut s'avérer intéressant pour l'auteur.
Cordialement,
Valentin Villenave.
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Rien d'autres à ajouter, l'explication me semble bien :).
Juste pour donner un exemple anglophone avec le site musical
Magnatune.
Une version en MP3 128 est disponible sans paiement (avec un message
"publicitaire" pour Magnatune à la fin du fichier). Par contre, avec
l'achat
(en plus de déterminer soit-même le montant) cela donne accès à
d'autres
formats (WAV, OGG, FLAC, MP3 VBR, AAC).
J'ai l'impression que l'ex chanteur des Tears for Fears procède de
la même
façon. Je n'ai pas vu la section qui permet de télécharger
explicitement ses
morceaux. Par contre, comme il sont sous une licence CC, si je
l'achète, je
peux très bien la redistribuer.
Cordialement,
--
Sylvain Naudin
www.libre.cc
Président de La Ruche aux Savoirs
Réseau d'Echanges Réciproques de Savoirs
www.larucheauxsavoirs.org
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Message: 2
Date: Wed, 20 May 2009 01:03:16 +0200
From: Pierre <pierrop AT free.fr>
Subject: Re: [cc-fr] Contenu du digest. / oeuvre écrite.
To: Creative Commons France <cc-fr AT lists.ibiblio.org>
Message-ID: 20090519230316.GA3787 AT sams.man"><20090519230316.GA3787 AT sams.man>
Content-Type: text/plain; charset=iso-8859-1
Le Wed, May 20, 2009 at 12:14:04AM +0200, marie pierre Thomas a
ecrit ceci:
Bonjour à tous,
Tout d'abord merci pour vos réponses.
Avant de revenir vers vous, j'ai tenté de me familiariser avec les
licences creatives commons. Et il en ressort ceci : Il faut donc, si
je comprends bien, avoir un site/blog sur lequel publier pour être
protégé ? Si oui, puis-je avoir un site/blog protégé par les
créatives
commons mais sur lequel je publie sous un pseudo ?
Bonjour,
c'est la licence qui protège, pas le site. Cependant, le meilleur
moyen de
publier rapidement reste le site ou blog personnel.
Un site peut aussi être protégé par une licence Creative Commons (on
me
démentira si je me trompe).
Un dépôt à la BNF (Bibliothèque Nationale de France) est aussi une
chose à
faire. En dehors du fait que c'est normalement obligatoire pour tout
document mis à la disposition du public, même à titre gratuit, ce
dépôt
donnera une preuve d'antériorité, en cas de litige avec un tiers.
Bonsoir,
tout d'abord merci pour votre réponse.
Vous me dites :
Un dépôt à la BNF (Bibliothèque Nationale de France) est aussi une
chose à
faire. En dehors du fait que c'est normalement obligatoire pour tout
document mis à la disposition du public, même à titre gratuit, ce
dépôt
donnera une preuve d'antériorité, en cas de litige avec un tiers.
Ce dépôt n'est obligatoire que dans le cas où le livre est publié par
une maison d'édition. Sinon, c'est à la SACD ou Société des Gens de
Lettre que se fait le dépôt pour attester d'une antériorité ? Me
trompe-je ?
Pour publier, Valentin Villenave évoquait les FrameBook ? ou ILV ? En
savez-vous plus ?
D'avance merci.
Cordialement,
Marie-Pierre Thomas.
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