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[antoine moreau <antoine AT artlibre.org>]

Le 2/6/05 4:06 PM, Charles MOUGEL a peut-être écrit (may be wrote) :

> Il y a un développement intéressant de l'idée qui a été faite par 
> Antoine Moreau, je ne sais plus où on peut la lire.
> Il y parle de maternité pour une oeuvre sous copyleft, et de paternité 
> pour une oeuvre sous copyright.

C'est juste une piste pour l'instant que je n'ai pas encore développé. 
J'ai exprimé l'idée de "droits matrimoniaux" lors de mon audition par 
"Temps Nouveaux" http://temps-nouveaux.net/article.php3?id_article=30

C'est en fin du compte-rendu :

<citation> Plutôt que de droits patrimoniaux synonymes d'accumulation, 
de temple, de coffre, il préfère d'ailleurs parler de droits 
matrimoniaux, synonyme de réceptacle, d'accueil, de matrice féconde. 
</citation>

L'idée (à creuser) c'est que le copyleft procède d'une puissance 
matricielle, plutôt que d'un pouvoir totemique (re-père des valeurs).
Le matrimoine est la mécanique qui génère à l'envi, copies infinies, 
diffusions à profusion, transformations sans exclusion. L'affirmation 
patrimoniale se trouve uniquement, mais ce n'est pas rien, dans 
l'interdit constitutif du copyleft d'avoir emprise propriétaire 
exclusive de la production (garant du droit de copie, diffusion et 
transformation). Ce qui est aussi une inversion de l'idée de patrimoine 
classique.
Bref, envisager la culture en creux plutôt qu'en bosse. Après les 
monuments imposants du patrimoine, les lieux féconds du matrimoine.

(je ne dis pas non plus que c'est le meilleur des mondes, ça pose pas 
mal de questions et problèmes, mais ça me semble être cohérent avec ce 
qui se dessine à partir du net, du libre et du numérique).

Tout ça à vérifier et peaufiner.


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antoine moreau
<antoine AT artlibre.org>
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Empreinte clef : FE31 3A0A 806E 284E F1A4 38B0 EB2B 6240 56AD E90A